Blanquette de légumes : Le navet de pardailhan à l’honneur
Certaines d’entre vous m’ont dit avoir gardé les stigmates des fêtes sur la balance et vous m’avez demandé des recettes diététiquement correctes en ce début d’année…
Comme moi même je dois essuyer le revers d’un trop plein de bonnes choses, non pas accumulés au moment des fêtes, mais depuis l’ouverture de ce blog (hum hum…), j’ai donc décidé de me remettre sérieusement à la tâche et de faire d’une pierre deux coups : vous offrir un renouveau léger et retrouver ma garde robe planquée au fond de mon placard, vous savez, celle d’AVANT le blog!
Bref, cette introduction me permet de vous parler de la recette du jour. Évidemment elle est légère. Puis moi j’aime bien quand un bon gros classique revêt une allure légère et me permet de me sustenter sans scrupules. C’est le cas ici. J’ai emprunter la base de la blanquette pour y glisser un max de légume. Et parmi les légumes, un en particulier et pas n’importe lequel.
Je vous ai parlé il y a quelques temps de cela, des légumes anciens dits oubliés. Dans l’Hérault, nous en avons un en particulier, sentinelle du slowfood, le navet noir du Pardailhan. Bien sûr intriguée par la bête dès que je l’ai vu, j’en ai acheté trois. Il est tout noir comme un radis noir d’ailleurs. Quand j’ai servi ma blanquette de légume et évidemment inéluctablement “on” m’a demandé à table ce qu’il y avait comme légume, le mot navet a failli rendre impossible d’accès l’issue de secours de la cuisine. Après un (long) moment de négociation où je me suis évertuée à parler de la rareté du spécimen, les fauves ont gouter du bout des lèvres. Excellent ! Si, si ! A l’unanimité, ils ont voulu en reprendre, c’est dire ! ce navet à un gout très doux, un peu sucré. je lui ai trouvé un goût surprenant de cannelle. Bref la star de cette blanquette c’était lui. Alors s’il croise votre panier, invitez le à votre table et redécouvrez sa saveur absolument unique.
4 carottes
1 chou rave
1/2 panais
1 rutabaga
1 navet noir du Pardailhan
le jus d’une demi citron
100 g de crème à 15%
20 cl de vin blanc sec
1 càs de fond de volaille déshydratée
1 càs d’huile d’olive
650g de collier et de poitrine de veau
1 càs arasée d’arrow root ou de maïzena
Dans un faitout, faire revenir la viande de tous côtés dans l’huile d’olive. Ajouter le vin blanc et deux verres d’eau et cuire 1 heure à couvert. Éplucher et tronçonner les légumes. Les ajouter à la viande avec le fond de volaille et cuire entre 20 et 30 minutes. Délayer l’arrow root dans un peu d’eau et ajouter à la sauce. Ajouter, enfin la crème et le citron et laisser mijoter quelques minutes de plus. très simple mais absolument divin.
410 kcal par part
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Une autre blanquette? clic sur l’image
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babouchka dit,
Le plein de vitamines dans une assiette très appétissante.
Amal dit,
ah oui un bon petit plat de saison…bravo!
marie dit,
J’aprécie beaucoup toutes ces recettes allégées ayant des problèmes avec ma balance!
mais je lie ma sauce avec un jaune d’oeuf et un jus de citron à la place de la crème est-ce plus calorique?
Lavande dit,
@ Marie : en terme de calorie ça ne va pas changer grand chose sur un plat entier. un jaune d’oeuf pour 4 parts ça reste aussi “symbolique”. Donc faites comme vous aimez, ce qui compte c’est le plaisir que vous prenez à manger.
Vanille dit,
Une grande nouveauté pour moi ce navet, c’est la première fois que j’en entends parler.
Clem dit,
Tiens tiens, jamais entendu parler mais si je le croise je le goûte, et je ne dirai même pas que c’est du navet 😉
Je vais suivre tes petites recettes légères, moi aussi le blog m’a apporté son petit lot de kilos sucrés, mais bon, je préfère m’amuser que me priver!
Aurélie dit,
Et oui il y a tellement de variétés dans les légumes….
Voici un bon plat pour l’hiver.
stellla dit,
alors là une recette pour moi
bz
Lydia dit,
J’entends souvent les gens dire qu’en hiver il n’y a pas de légumes. Evidemment, ils sont différents de ceux que l’on mange au printemps et en été mais sont tout aussi bons. J’ai réalisé un crumble salé aux légumes d’hiver pour un repas de 16 personnes et tous ont apprécié bien qu’ils ne consommaient pas ces légumes d’ordinaire… Il faut combattre les a priori qu’ont de nombreux consommateurs envers certains légumes, afin de les retrouver sur nos tables et d’arrêter de vouloir manger des tomates insipides en hiver!
Quant au navet de Pardailhan, je le connais bien car nous avons une seconde résidence dans l’Hérault car il s’exporte très peu. Il est délicieux, je le cuisine comme les panais et autres légumes racines, cette recette est certainement un délice!