Partie frileuse… revenue gaillarde ! #2
Nous voici donc à Brive-La-Gaillarde. Accueillis au château de Lacan, je dors dans les draps de la belle Adriana, si si ! Finalement qu’on fasse 1m80 ou 1m50, allongés, on est tous égaux pas vrai ?
On ne peut pas parler de Brive-la-gaillarde sans évoquer son marché, immortalisé en chanson par Brassens. Le lendemain de notre arrivée, en compagnie de mes comparses blogueuses Anne et Joëlle, direction le célèbre marché pour ma plus grande joie.
Vous savez ce qui m’a le plus fait plaisir ? Je n’ai pas vu une seule tomate. Sur le marché de mon Sud, j’ai des tomates du 1er janvier au 31 décembre, des légumes hors de prix, des fraises en février, puis finalement un choix réduit et une qualité pas meilleure qu’en grande surface.
Là… La claque et le rêve. Le vrai marché existe encore. La première partie avec les nippes et autres charentaises, puis la halle “Georges Brassens” qui est occupé par le “gras” et la dernière partie pour les maraichers. Je zappe les charentaises.
Le gras… des canards en veux tu en voilà, des truffes qui font un trou au porte-monnaie (mais on est là pour ça pas vrai ?), des fromages délicieusement crado (qu’on se le dise j’aime les fromages crado), des foies gras… Arf même à 10 heures du mat’, même pas peur.
Dehors, la mamie avec sa petite production et son petit réchaud, des fleurs, des chèvres cabecou et rocamadour notamment (et oui c’est le cœur de la production !), les volailles à griller, le lapinou à caresser. Un temple de gourmandise pour tous gastronomes qui se respectent. Ce marché là valait bien une chanson, même si j’ai longtemps cherché les gaillardes ouvrant leur corsage dilaté (n’est ce pas Stéphane ?).
Mieux qu’un long discours, une balade en images !
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Le truc à tester absolument ?
Les figues sèches fourrées au foie gras. Je vous assure c’est ma prochaine recette en la matière !
Article sponsorisé et rédigé avec joie.
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birgit dit,
Je pratique régulièrement le marché de Souillac dans le lot à 30 km de Brive. Il est plus petit que celui de Brive mais encore très authentique. L’hiver il n’y a pas grand chose mais que du cru, du local. L’été c’est bysance avec tous les touristes les producteurs sont de sortie et tant mieux ! On n’arrive rarement à ramener les fraises, on les mange sur le chemin du retour et les haricots verts sont à se damner. Ca existe encore et il faut continuer à soutenir ces marchés !
lilith dit,
Oooh, c’est bien beau tout ça! J’adore errer dans les grands marchés qui ont gardé une certaine touche d’authenticité et de rusticité si appétissante : parce que miam les fromages dégeux, miam le fois gras au petit dej’, miam les belles pommes!! 🙂
Et je l’avoue, je rêve de pouvoir me payer plein de belles truffes…!