Bouillon de poule
Lorsque je dois cuisiner des morceaux de poulet comme pour un tajine, j’achète toujours le poulet entier pour récupérer la carcasse et en faire un bouillon. Le bouillon servira ensuite à être consommé tel quel ou viendra allonger une sauce en lieu et place des cubes.
Cet hiver nous avons accueilli une jeune fille au pair moldave, Tatiana. Elle nous avez expliqué que dans son pays, on mangeait beaucoup de soupe et que la base de la cuisine moldave était l’acidité des plats. Et en effet, ce bouillon qu’elle nous avait cuisiné relevé d’un simple jus de citron avait eu une délicieuse saveur detox et nous avions tous apprécié. Depuis, mon bouillon de poulet est souvent détourné avec cette brunoise de légume et ce jus de citron qui change tout et la rend délicieusement digeste. Je vous invite à essayer. Après l’orgie pascale ce sera sans doute approprié !
Pour le bouillon de poule, je procède de deux manières différentes, selon l’objectif final. Si il s’agit de récupérer simplement un bouillon pour cuisiner ensuite autre chose, je plonge la carcasse dans l’eau froide et je porte à ébullition. En revanche, si je veux récupérer les lambeaux de chair restés sur la carcasse pour rendre ma soupe plus complète, je fais revenir la carcasse au préalable dans la cocotte avant d’ajouter l’eau chaude. C’est le cas ici. En faisant revenir la carcasse avant, le bouillon aura un bon goût de poulet rôti. C’est très bon et économique !
La carcasse d’un poulet
1 filet d’huile
1 carotte
1 pomme de terre
1 poignée de petit pois frais ou surgelés selon la saison
le jus d’un citron ou d’un demi selon le goût
sel, poivre
On peut bien sûr ajouter un bouquet garni
Dans un petit faitout, faire revenir la carcasse du poulet de tous côtés. Ajouter de l’eau à hauteur et cuire une heure. Sortir la carcasse, et gratter les chairs. Filtrer le bouillon. Remettre les chairs dans le bouillon, ajouter la carotte et la pomme de terre coupées en brunoise. Au besoin ajouter un peu d’eau. Saler, ajouter les petits pois et cuire 5 à 10 minutes. Ajouter le jus de citron, poivrer.
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Julie dit,
Coucou
Je suis pas trop bouillon, mais de temps en temps ça le fait bien. L’hiver quand ça caille bien comme il faut par exemple…
D’ailleurs en passant, “bouillon” ça fait très franchouillard comme nom je trouve.
irisa dit,
Je connaissais ce bouillon de poule avec du riz et du citron ( recette de la gastronomie algérienne )
Eric dit,
Bonjour,
j’aime cuisiner, même si je suis un homme, et le bouillon est pour moi le secret de bien des plats réussis ! L’avantage d’un bon bouillon, c’est qu’il est même possible de le récupérer pour faire cuire dedans du riz ou despâtes le lendemain. Même la fondue bourguignone, je la fait dans un bouillon, et surtout pas dans de l’huile… Essayez, un délice…
LeeYaa dit,
Après les gros repas, nous buvons toujours ça pour bien digérer 🙂
anice dit,
Merci pour ce rappel d’une des bases de la cuisine la fabrication d’un bouillon!
c’est tellement simple et économique a faire qu’on y pense jamais!
je tacherai de m’en rappeler a l’avenir
Sabrina dit,
Par les dures journées d’hiver un bouillon fait toujours ça fait toujours plaisir!
sony dit,
Très bon !
Pour varier, j’ai fait griller des poivrons rouges et des jaunes que je présente sur une assiette en alternant les couleurs (comme le drapeau catalan) et je sers accompagnés d’anchois à l’huile et de l’aïoli…
Si j’ai un peu de temps, pour l’apéritif, je roule un anchois dans une lanière de poivron, que je pique sur un bâtonnet et sur un cube de pain grillé… avec de l’aïoli, bien sûr !!
Virginie dit,
Un bouillon maison, mmmm… Je suis curieuse de découvrir son parfum avec du jus de citron.
J’espère de tout coeur que tu retrouveras ta p’tite Fame.
Bisous
Adeline dit,
Les bouillons, c’est toute l’année ! Hier j’ai fait un petit bouillon en accompagnement des légumes et du poulet rôti, c’était un régal, miam 😛