Maffé au boeuf
Dans mon village nous accueillons chaque année un festival de musique ethnique. C’est dans cette ambiance musicale et dans un lieu privilégié que nous nous y rendons chaque année. Le festival aux consonances de développement durable, propose des stands de cuisine du monde. J’évite soigneusement dans ces cas là, les incontournables moules frites et privilégie toujours ce qui va me permettre de découvrir un goût inconnu. Au stand Togo, outre les beignets africains, étaient proposés le maffé de bœuf, de poulet, végétarien et le yassa de poulet.
J’ai opté pour le maffé de bœuf. Et c’était pour résumé : excellent !
J’ai donc eu envie de refaire ce plat pour mieux le comprendre. J’ai eu un peu peur en découvrant la quantité de pâte d’arachide contraire à ma religion qui constitue ce plat. J’ai donc adapté pour en faire un plat un peu plus “ligne” mais qui n’en demeure pas moins “papilles”. Car ne nous y fions pas, ça reste quand même de la cuisine… nourrissante !
Les recettes préconisent de la pâte d’arachide donc mais j’ai adapté avec du beurre de cacahouète, car il faut de toutes façons y adjoindre un peu de sucre. J’ai carrément déserté concernant l’huile de palme au profit de l’huile d’olive. J’ai aussi pris la liberté de mettre de la confinade de tomates au lieu de me contenter du concentré que l’on retrouve dans les propositions du oueb.
Pas non plus en stock de piment antillais, c’est donc du piment fort en poudre qui est venu assaisonner.
Dernière chose : je ne peux me résoudre à saccager la cuisson des légumes même pour les cuissons longues, je les ajoute toujours en fin de parcours pour préserver leur goût.
Pardonnez donc ces quelques libertés, je ne saurai jamais refaire une recette sans y mettre mon grain de sel.
Maffé de bœuf
1,5 kg de bœuf à mijoter (j’ai pris du jarret avec et sans os)
1 gros oignon
2 càs de confinade
2 càs de concentré de tomates
1 litre de bouillon de bœuf
1/2 càs de gingembre moulu
1 gousse d’ail
1 càs d’huile d’olive
+/- 1 càc de piment fort
4 carottes
légumes variés : 1/2 poivron rouge, 1/2 courgette verte, 1/2 courgette jaune, 1 patate douce
110 g de beurre de cacahouète (crunchy pour moi)
Dans une cocotte, faire chauffer l’huile et y faire revenir le bœuf coupé en gros dés et l’oignon émincé. Ajouter l’ail écrasé, la tomate (concentré et confinade), les carottes tronçonnée et les épices. Ajouter du bouillon à hauteur, compléter d’eau si nécessaire. Le jarret a besoin de cuire longtemps (3 heures), il faudra donc peut être rajouter de l’eau en cours de cuisson. Quand la viande s’écrase bien sous la pointe de la spatule, ajouter le reste des légumes coupés en morceaux, le beurre de cacahouètes et laisser cuire encore 30 minutes.
***
Je serai demain au RV pour vous proposer une nouvelle recette de glace… un peu particulière certes mais néanmoins succulentes.
Je suis un peu absente de mon blog non pas pour cause de vacances, ayant la chance de résider sur le lieu des vacances des autres, je considère que je suis en vacances toute l’année. Non, je suis absente car je me suis mise sérieusement à la rédaction de mon prochain livre. Raison pour laquelle, le blog peut vous sembler au ralenti.
Merci pour votre patience et de votre fidélité 🙂
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Kaderick31 dit,
Recette sucré salé en somme. Je t’avoue que ça ne me tente pas trop!!! Le beurre de cacahouette et moi on est pas ami!
Pour ton blog tu es toute excusée vu que c’est pour la bonne cause. Bon courage pour ton livre. Ps: j’ai pas vu la voyante!!!!
-> Je suis rassurée car il n’y a pratiquement aucun élément extérieur sur le blog (que des inté wordpress) et toutes pop up me semblent impossible.
Précisions : ce n’est pas du tout sucré salé ! loin de là. C’est adouci (quoique avec le piment je ne sais pas si on peut dire cela) mais impossible de détecter qu’il y a du sucre.
kaderick31 dit,
Ha ok! ben tant mieux! et pour la voyante tinkiet si elle repasse je te fais signe!!! 🙂
-> elle a du avoir une vision et savoir que je vais la killer si elle se montre
Stéphanie dit,
J’adore aussi ce plat et bien que j’utilise de la pâte d’arachide, je n’y ajoute pas de sucre (on ne m’a pas appris comme ça); quant au piment antillais, il a vraiment un parfum génial qui va si bien avec ce plat. A condition qu’il n’éclate pas dans le plat… Bonne journée!
-> le piment antillais avec mes 3 petits palais à table faut pas y compter… Mais un jour viendra !
nanie dit,
j’en ai déjà mangé préparé par des africains et c’ est vraiment très bon!
ça me tente bien d’ essayer d’en faire, peut être plutôt cet automne, mais je garde sous le coude.
-> Pour que je veuille refaire un plat sitôt gouter c’est que ça déchire !
lili dit,
j’adore les saveurs de ce délicieux plat
-> + 1
SabiGi dit,
Ca mets l’eau à la bouche mais avec 45° et 90% d’humidité dans mon salon à Pékin (je ne garde que le bureau au frais), vous m’excuserez mais je vais la garder pour cet automne cette recette ! Vous n’auriez pas une recette de salade fraîche, légère et nourrissante à nous proposer ?
-> Petite joueuse ! les africains souffrent aussi de la chaleur et ça ne leur fait pas peur ! Moi non plus d’ailleurs hihihi ! Bah allez si vous êtes sage et si je trouve le temps vous allez avoir droit à du trèèèès rafraichissant ! Puis c’est pas beau de faire râler les gens en parlant de Pékin toussa toussa 😉
Gen dit,
Oui c’est un plat que j’ai déjà préparé et il est succulent! J’avais également utilisé du beurre de cacahuète et ça donne vraiment un goût particulier. Bon courage pour ton nouveau livre, j’ai hâte de voir à quoi il ressemble!
-> Arf mon livre quel boulot ! Mais j’espère qu’il plaira, car je trouve vraiment l’idée chouette. @ suivre
Virginie dit,
La viande doit être bien tendre… mmmmm!
Maintenant que j’y pense, c’est vrai que j’avais une voyante avant mais aujourd’hui, elle a…pfffffft… disparu par magie. Tant mieux!
Quel pouvoir ce maffé! 😉
Bises
->Je ne sais pas si ce sont les sorciers vaudou du maffé ou si c’est qu’elle a vu dans sa boule que j’allais la killer, le mystère reste entier !
amy dit,
Coucou,
Contente que tu aimes ce plat quelque peu “revisité” ! En fait, à l’origine, le plat “mafé” n’est pas du Togo, mais du Sénégal. Il s’agit d’un plat à base de pâte d’arachide, de concentré préparé dans le style “ragoût” avec des légumes, et qui est servi avec du riz. On trouve des variantes du “maffé” au Mali, et un peu partout en Afrique de l’Ouest, mais sous d’autres appellations, bien entendu, vu que l’on ne parle pas les mêmes langues selon le pays où l’on se trouve. Je vous conseille le livre de Mme Ben Yahmed su rla gastronomie africaine, si vous souhaitez découvrir d’autres plats. Voilà, petite contribution.
Bon appétit (j’apprécie votre “ouverture culinaire” !!!!)
-> Merci pour ces précisions
laurenceel dit,
c’est bon ça!!!